À La Rochelle (Charente-Maritime), ce samedi après-midi, plusieurs centaines de personnes se sont réunies au crématorium pour un ultime hommage à Leslie Hoorelbeke. Le corps de la jeune femme a été retrouvé le 4 mars, dans une forêt.
Les larmes qui coulent sur les visages se mélangent aux gouttes de pluie tombant sans discontinuer. Quelques minutes avant le début des obsèques, ils sont déjà très nombreux à patienter sous les parapluies et le porche du crématorium de La Rochelle. Les visages fermés, les yeux rougis par les sanglots, les ami(e)s, les proches et la famille de Leslie Hoorelbeke, 22 ans, avancent à petits pas, les mains chargées de fleurs. Dans les haut-parleurs, à l’entrée, les notes de musique de la Rue Kétanou résonnent.
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Une personnalité « solaire »
Disposées devant son cercueil, des photos de la jeune femme et de son chien Onyx habillent la pièce. Son sourire radieux défile sur des photos projetées sur un grand écran. Tout le monde a pris place sur les bancs de la salle et dans le hall attenant.
Le visage marqué, c’est Émilie Cardré, la belle-mère de Leslie, qui prend la parole en premier. « Tu es l’enfant du soleil, notre enfant du soleil. Ils t’ont arrachée à nous. On prendra soin de ton père et de Swan (le frère jumeau de Leslie). On t’aime à la folie notre belle princesse. »
Avec beaucoup de pudeur, l’oncle d’Émilie, des proches de la mère de Leslie – décédée il y a douze ans – et des ami(e)s viennent dresser le portrait de la jeune femme assassinée, disparue dans la nuit du 25 au 26 novembre, dont le corps a été retrouvé le 4 mars, dans une forêt.
« Toujours là pour les autres »
Originaire du petit village de Thairé d’Aunis (Charente-Maritime), Leslie faisait l’unanimité. « Elle était toujours joyeuse, prête à rendre service et toujours là pour les autres », rapporte l’une de ses amies. La jeune femme, peintre en bâtiment, envisageait de se mettre à son compte. Elle était en couple avec Kévin Trompat, 21 ans, depuis quelques semaines. « Sa vie s’est arrêtée, mais son sourire restera parmi nous », lâche une proche de la famille.
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