Le baril de Brent gagnait, vendredi, 2,6 %, à près de 79 dollars, son plus haut niveau depuis octobre. En cause, les sanctions visant les revenus pétroliers et gaziers de la Russie imposées vendredi par l’Administration Biden. Ces mesures constituent « les sanctions les plus importantes à ce jour contre le secteur énergétique russe, la plus grande source de revenus de la machine de guerre du Kremlin », a indiqué un proche du président en exercice.
Le Trésor américain impose des sanctions aux sociétés russes Gazprom Neft et Surgutneftegas, qui explorent, produisent et vendent du pétrole, ainsi qu’à 183 navires ayant transporté du pétrole russe, dont beaucoup font partie de la flotte fantôme de pétroliers vieillissants exploités par des sociétés non-occidentales.
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Ces sanctions visent les producteurs de pétrole, les pétroliers, les intermédiaires, les négociants et les ports. Il s’agit de « frapper toutes les étapes de la chaîne de production et de distribution du pétrole russe », a expliqué un membre de l’équipe présidentielle. Si elles sont appliquées correctement, elles devraient coûter à la Russie des milliards de dollars par mois, a-t-il ajouté.
Les conseillers de Biden ont indiqué avoir informé les proches de Trump de ces nouvelles sanctions qui cherchent à donner à Kiev et à la future Administration un moyen de parvenir à un accord de paix en Ukraine.
2025-01-10T20:17:11Z