CE NOUVEAU TRAIN VA REMPLACER LES CORAIL : BONNE OU MAUVAISE NOUVELLE POUR VOUS ?
Les lignes reliant Paris à Orléans, Limoges et Toulouse ainsi que Paris à Clermont-Ferrand vont bientôt connaître une vraie métamorphose avec l’arrivée des nouvelles rames OXYGENE. Ces trains tout neufs remplaceront les anciens Corail à partir de janvier 2027, apportant un confort, une accessibilité et une sécurité nettement améliorés. Cette mise à jour est une réponse aux attentes des voyageurs et des élus locaux qui en avaient ras-le-bol de l’état vieillot du réseau.
Une modernisation technique et un confort amélioré
Les rames OXYGENE se démarquent par leurs fonctionnalités de pointe, calquées sur un modèle qui circule à Oslo, tout comme la liaison ferroviaire nocturne entre Paris et les Alpes françaises. Avec une capacité totale de 420 places (dont 103 en première classe et 317 en seconde classe), elles proposent aussi une classe Premium pour ceux qui veulent bosser tranquille dans des sièges plus larges. L’accès est simplifié pour les personnes en situation de handicap grâce à un embarquement au ras du quai, des aménagements comme des barres de traction, des boutons SOS, une signalétique en braille et des toilettes adaptées.
Ajoutons qu’un espace est dédié pour une vingtaine de vélos, avec dix places numérotées équipées de prises pour recharger les vélos électriques. Côté sécurité, un système de vidéosurveillance groupant plusieurs caméras de « vidéoprotection » est installé. Sans oublier le confort : climatisation sur le toit, intérieur en bois clair et fauteuils ergonomiques avec prises électriques et USB pour vos gadgets.
Parcours d’homologation et fabrication
Avant de prendre la route en janvier 2027, chaque rame devra passer une série de contrôles techniques prévus pour décembre 2026. Des tests seront réalisés sur un circuit en République tchèque d’ici juillet 2026. La production prévoit la livraison de 28 rames entre 2025 et 2026 au centre technique de la SNCF à Villeneuve-Saint-Georges. Sur les 50 rames prévues, 42 seront fabriquées dans l’usine de Reichshoffen (Bas-Rhin), tandis que les premiers prototypes ont été partiellement montés en Espagne.
La société espagnole CAF (Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles) a décroché ce marché face à ALSTOM, marquant sa première victoire sur le sol français. Ce chantier bénéficie d’un financement de 715 millions d’euros investis par l’État pour ces nouvelles rames, complété par près de 2,5 milliards d’euros apportés par SNCF Réseau et l’État pour remettre à neuf le réseau, en intégrant une solution de mobilité durable.
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2025-04-27T08:37:26Z
